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Mexique - Janvier/Février 2015

Etape 30 - Uxmal - De la grande pyramide au pigeonnier

Samedi 7 février. Ciel chargé, mais humidité encore forte. Ok, encore un petit effort. Il faut grimper la cinquantaine de marche de la grande pyramide*** dressée dans le prolongement du palais du Gouverneur. Ascension très raide pour parvenir à son sommet, 32 m plus haut. Mais la grimpette vaut vraiment le coup... Depuis le sommet de la pyramide, vue époustouflante sur l'ensemble du site et la forêt qui la cerne. Pour le reste, on ne connaît pas grand chose de cette pyramide. D'autant moins, qu'un seul côté a été dégagé et restauré. Merde, il suffirait d'un bon coup de pelle ! Je m'amuse à essayer de deviner les contours des autres faces de la pyramide, mais impossible avec cette jungle envahissante. D'épaisses racines surgissent entre les pierres. Il faudrait des années pour dégager la pyramide de sa gangue de terre. Bon, ok, on se console avec le petit temple dressé au sommet, les quelques frises où apparaissent des aras et des masques du dieu Chac. Puis en tordant la tête, on aperçoit le groupe du cimetière. Cela tombe bien, c'est par là qu'on poursuit la visite !

Sur le chemin du cimetière, impossible de passer à côté du pigeonnier***. Formidable dentelle de pierre dressée comme une cathédrale en ruine. Hyper photogénique... A condition de contourner les effets du soleil ! Déjà bien visible depuis le sommet de la grande pyramide, ce pigeonnier était en fait un grand palais, ou tout du moins un bel ensemble résidentiel. Il n'en reste hélas pas grand chose... La jungle a fait des ravages ici. De l'ancien quadrilatère, il ne reste que ce pan de mur dont la crête dentelée est d'une beauté quasi surréaliste. J'aime cet endroit.

Pour accéder au groupe du cimetière**, il faut en fait se frayer un petit chemin à travers la jungle. Là, un peu à l'extérieur de la cité se dresse ce que l'on peut appeler comme un ensemble de tombes. Il s'agirait en fait des ruines mal conservées et non restaurées d'un quadrilatère entourant d'un patio. Quant à la pyramide qui jouxte l'ensemble, elle est bien mal en point. Le plus amusant en fait, ce sont les têtes de mort sculptées qui ornent quelques murets. Sans oublier trois petits cercles de pierre qui font penser à un atelier pour le jeu de pelote. L'imagination est grande... Bon, la vérité, c'est que ce n'est pas vraiment l'endroit idéal pour apprécier Uxmal... Sauf pour les caméléons qui pullulent dans le coin !

Bon, allez zou ! La visite est pliée. Sancho Pancha nous attend au frais dans sa voiture pour nous ramener à Campeche. On traverse de nouveau la foule des marchands ambulants qui encombrent la sortie du site, puis on file au parking. Là, se dressent les sculptures d'un groupe de mariachis. L'occasion rêvée pour Rym de faire une belle photo-souvenir ! Clic-clac, la voilà dans la boîte !

Bref, il est déjà tard quand on rentre enfin à Campeche. Cette fois-ci, Pancho veut bien nous donner notre chambre. On récupère nos valises dans la salle à bagages, puis on file directement dans notre chambre pour se reposer enfin de la courte nuit... Et là, c'est le drame ! Le temps que nous allions visiter Uxmal, Pancho et ses copains nous ont carroté mon petit ordinateur de voyage laissé dans mon sac à dos. D'habitude, je le laisse dans la valise fermée à clé, et là, j'ai oublié. Mauvaise idée. Valise faite et défaite, il faut bien se rendre à l'évidence. Quelqu'un nous a bien dérobé l'ordi. "Ok, Rymou, on redescend à la réception, et on s'explique..." Là, la fille de l'accueil nous explique que personne n'a pu visiter la salle des bagages, qu'elle est fermée à clé, et patati-patata... Du vent. La vérité, c'est qu'un Mex nous a bien chipé l'ordi. Je me souviens encore l'avoir mis dans le sac avant de partir pour Uxmal. "Ok, on peut voir les images de la caméra de surveillance ?" La fille opine du chef, appelle son supérieur et nous explique que seul le directeur a accès aux images. Il faudra donc attendre ce soir ou demain matin. Ok, j'ai compris... Nous ne reverrons jamais plus mon Acer de voyage... Quant à vouloir porter plainte auprès de la police touristique, il ne faut même pas y penser. Le flic ira voir le directeur et lui dira : "Ecoute Pancho, il y a eu un vol dans ton hôtel, c'est mal..." Et je vois déjà le type lui répondre : "Ouaip, c'est même très vilain... Au fait, tu veux combien pour ta commission ?" Et hop, par ici les pesos ! Arrangement à la mexicaine... Bon, pas la peine d'insister. En plus, je suis crevé et je ne rêve que d'une bonne petite sieste avant le dîner de ce soir. Deux heures plus tard, c'est avec la mine un peu plus gaillarde que je propose à Rym d'aller faire un petit tour du côté du Zocalo. La fête nationale se poursuit. Des milliers de Mex se sont rassemblés sur la grande place centrale. Les plus âgées ne lâchent pas leurs chaises pliantes.

Ce soir, c'est "son et lumière". Spectacle haut en couleur qui retrace 2.000 ans d'histoire à Campeche, des premiers amérindiens aux Espagnols en passant par les Mayas. Le spectacle est magnifique et repeint les façades du Zocalo de mille et une couleurs. Magique !

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